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dimanche 7 mai 2017

Face à elle




La narratrice (à aucun moment on ne sait son prénom) à une nouvelle voisine de vis à vis.
Elle se sent de suite troublée par celle-ci, la trouve séduisante....alors qu'habituellement elle n'est pas attirée par les femmes.
Celle-ci l'obsède, elle l'épie, l'observe à son insu. S'installe un voyeurisme dérangeant, on se demande si la narratrice, journaliste, n'est pas un peu "dérangée", ou si c'est seulement de la déformation professionnelle...
Voilà que tout s’enchaîne, sa voisine, qui se nomme Chloé, disparaît mystérieusement et  la narratrice se fait virer de son journal au même moment (motif : elle ne serait pas à la hauteur du poste).
Elle décide de mener une sorte d'enquête, en fouillant sur les réseaux sociaux et en volant un cahier chez elle...jusqu'à la tragique nouvelle : Chloé est retrouvée morte, étranglée sur les bords de Seine.

Commence la 2eme partie du roman, la narratrice, inconsolable devant la mort de sa voisine (bizarre elle ne la connait pas en faite....), repart s'installer chez ses parents  dans la Brenne.
Elle y retrouve une vie simple, loin du stress de Paris, une vie faite de routine, près de gens qu'elle connait depuis toujours, mais aussi un nouveau travail dans la quincaillerie de son oncle.

Ce livre ce lit vraiment rapidement, il serait faux de dire qu'il ne s'agit que d'un polar car c'est bien plus que ça. Il nous montre comment la vie peut prendre un virage à 180 degrés suite à un drame. Comment des événements peuvent changer notre vie, voir nous faire prendre de mauvaises décisions devant un surplus d'émotions ingérable.

Un beau roman, une belle histoire, simple, sans grand discours ni leçon de moral, qui nous fait réfléchir sur les priorités de la vie, l'importance d'avoir un pied à terre et un retour aux sources possible en cas de coup dure dans la vie.

Ce roman ne m'a vraiment pas laissé indifférente, m'obligeant à réfléchir sur ma vie....

L'auteur décrit des choses importantes avec des mots simples et beaucoup de facilité. Je vous le conseille fortement !

Éditeur : MARIVOLE EDITIONS (28/09/2016)
Nombre de pages : 162


Citation :
"Je déteste les monuments aux morts. Nul besoin de socle ou de tombe, les morts se portent en nous.  Tout cela tien bien plus de la politique que de la religion, du symbole que du respect. La mémoire n'est pas de béton, elle coule dans notre sang. Elle le devrait en tout cas."


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"Paris, le métro, la Tour Eiffel, les musées, Montmartre, les Champs-Élysées... Le luxe, les paillettes, les plaisirs, la vie de bohème, les journaux, le boulot... et sur un quai de la Seine, le corps d'une inconnue. Assassinée. La Brenne, à des kilomètres de là ; les mille étangs, la famille... mais la même souffrance ; la même solitude ; les mêmes souvenirs. Face à face. Des pièces à assembler, une vie à recomposer, un crime à élucider... L'auteur : Journaliste et écrivain, Maud Brunaud a écrit de nombreux ouvrages, notamment sur le Berry, dont elle est native. Auteur du fameux Talons aiguilles et chapeau de paille, premier « gossip » de campagne, roman pétillant et plein d'humour, elle se lance avec Face à elle dans un autre style littéraire, celui du polar."

vendredi 24 mars 2017

Je m'appelle Birdy



Tout d'abord petite mention spéciale à la couverture que je trouve vraiment chouette.

Paolo, guitariste dans un groupe, survie grâce à plusieurs petits boulots.
Il accepte de jouer le détective privé pour Vinoval en suivant Sonia Crémence dit "Birdy".

Au même moment éclate dans Paris une crise sanitaire : des jeunes meurent sans explication après la consommation d'étranges pilules bleues vendues par des dealers. 
L'inspecteur Ibanez, ancien gitan, est chargé de l'enquête.

Paolo et Ibanez vont être amenés à mener l'enquête, ayant chacun des raisons personnelles de trouver le ou les coupables : Ibanez retrouver sa sœur Encarna mêlée de près ou de loin à cette affaire,  tout comme Birdy, pour laquelle Paolo sent une étrange attirance et envie de protection.

J'ai eu énormément de mal à me mettre dans l'histoire, beaucoup de longueur, de descriptions et passages inutiles, pour au final aimé les derniers chapitres.

Lors de la lecture de ce livre j'ai eu l'impression d'assister à une sorte de guerre "raciale" type seconde guerre mondiale où seul l'élite ayant le droit de vivre, un holocauste à travers "des petites pilules bleues".

Il y a également pas mal de détails sordides mais utiles pour nous faire comprendre les choix de Birdy (qui n'en sont pas en faite...).

J'espère que l'auteur nous fera un 2ème roman reprenant les mêmes personnages principaux, j'ai en effet envie de les voir évoluer et en apprendre un peu plus sur Paolo, l'auteur étant resté très flou sur celui-ci.  Même si je ne retiens pas que tu positive, j'encourage l'auteur sur cette voie 😀

Editeur : Calmann-levy
Nombre de pages : 412

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ÊTES-VOUS PRÊT À JOUER À LA ROULETTE RUSSE ?

ÂMES SENSIBLES S’ABSTENIR

Paolo, guitariste underground, fait de la filature pour un détective privé. Sa mission : suivre Birdy, jeune femme en péril qui a fui son milieu huppé pour vivre avec des squatteurs.

Au même moment, une crise sanitaire éclate. Des douzaines de jeunes meurent après avoir consommé une nouvelle pilule bleue, sorte de « roulette russe chimique » qui fait fureur dans la nuit parisienne. L’inspecteur Ibanez est chargé de l’enquête.

Birdy est-elle liée à cette dérive macabre ? Comment stopper cette drogue qui cible les moins de trente ans ? Des bas-fonds de Paris aux salles de répèt, Je m’appelle Birdy est un polar toxique. Un voyage choc dans les ténèbres de la nuit, un scénario aussi haletant qu’effrayant.

« Foisonnant, provocateur, musical, drôle et trash,
avec des personnages déjantés… Accrochez-vous,
on ne lambine pas en chemin ! »
CARYL FÉREY



samedi 25 février 2017

Rue des macchabées - San-Antonio T11



Premier San-Antonio que je lis.
Et je suis assez surprise par le langage employé par San-Antonio, je n'y suis pas du tout habituée !

Le titre du premier chapitre est : "Ne commencez jamais une journée en allant au centre de chèques postaux." Déjà un titre qui est plutôt un conseil, je me dis ah ouhais déjà je commence dans l'énigme.

Je découvre d'abord qui est est San-Antonio, j'avoue je n'ai compris qu'au bout de plusieurs paragraphes que c'était le dit Commissaire San-Antonio, espion français au langage et aux métaphores faciles, passant d'une conquête à l'autre, se moquant gentillement des dites conquêtes, dont l'unique femme de sa vie et Félicie sa gentille maman, donc déjà on aurait pas été pote tout les 2, le fils à sa maman, irrespectueux, très peu pour moi...

Au fil des pages, je me suis vraiment dit mais c'est quoi se prétentieux de pacotilles, bon vous l'avez compris lui je l'aime pas du tout ! 😝.

Déjà il faut se rappeler que ce livre a été écrit dans les années 50, donc pas de super technologie ni rien de tout ça, un langage différent, des gens simples etc...
L'histoire est plutôt intéressante, plusieurs morts naturelles, étranges, donc pas si naturelles que ça. San-Antonio décide d'enquêter alors qu'il n'est pas du responsable de l'enquête, il a juste croisé le premier mort au bureau de poste où il allait chercher des sous-sous pas sa jolie maman, lequel "aurait" en jetant un papier au sol, demandé de l'aide...

Pour résumer, même si la fin est plutôt bof-bof, j'ai bien aimé ce livre, je l'ai lu très très rapidement donc oui je recommande fortement sa lecture, je trouve qu'il serait dommage de passer à côté d'une lecture si différente !

Éditeur : POCKET (26/01/2017)
Nombre de pages : 194
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Au lieu de passer au centre des chèques postaux, aujourd'hui, j'aurais mieux fait de me consacrer à des amours ancillaires (celles que je préfère). Au guichet, j'avise un vieux type blême et pâle des crayons qui retire de l'artiche Où ça se complique, c'est quand je retrouve le pépère, assis dans sa bagnole, bien sagement, mais un peu mort! Alors je me mets en piste, courant de surprise en surprise au long de la rue des Macchabées.
Paru en 1954 n° SA4